Ton quotidien de larmes
TON QUOTIDIEN DE LARMES
Ta vie ne tient qu’à un fil
Et tu ne seras heureux
Quand dehors de ce lieux
Mais cela ne sera jamais ton idylle
Tu es prisonnier de ces murs
Où le silence est plus pesant que tes murmures
Tu dois te taire
Pour ne pas enflammer leurs colères
Ils te contrôlent tout le temps
Et toi, tu survis comme un plaignant
Chaque jour, tu attends en silence
Te demandant quel sera la sentence ?
Tu grandis dans la peur
Et à chaque fois qu’une porte grince
Ton cœur se pince
Et voila, un nouveau moment de terreur
Tu as beau te cacher
Ils savent toujours te retrouver !
Tu peux les supplier
Jamais ils ne te laissent en paix !
Ton visage n’est que larmes
Et ton corps, la cible de leurs armes
Tu es né pour souffrir
Et cette maladie, tu ne peux en guérir
Toutes les cartes de ta naissance
Marquaient une vie de souffrance
Le bonheur pour toi a disparu
Dans ce grand appartement
Dénoué depuis longtemps de tout sentiments
Tu es simplement, un enfant battu
Cédric B.