Frayeur
FRAYEUR
Une nuit noire et sordide
C’est lentement posé sur cette nuit
Mais les gens dorment tranquille
Enfermé dans leur quiétude si solide
Tout semble si calme
Et l’on pourrait entendre la complainte des âmes
Mais dans ce précieux silence
Flotte soudain une mystérieuse odeur de démence
Un rayon de lune a percé le ciel
Et c’est posé droit dans le cimetière
Il a éclairé de milles manières
Toutes ses stèles dans ce lieu démentiel
Mais cette lumière n’est pas visible
La nuit reste opaque et transparente
Et rien ne parait troubler ce repos paisible
De ses rues insouciantes
Mais quel est ce bruit qui résonne tout à coup ?
Qui ose déranger notre plénitude ?
Nous sommes les rois de la mort attitude
Et personne ne peut rien contre nous !
Pourtant là-bas au loin
La porte du lieu maudit pousse un hurlement
Qui résonne jusqu’au firmament
Vous faisant craindre une nuit sans lendemain
Car sorte de leurs sépultures
Ces corps sans vies
Que vous avez à jamais banni
Reviennent pour vous faire payer, tas d’ordures
Alors trembler bande de païens
Sous la menace de leurs glaives
Les heures à venir ne seront pas un doux rêve
Et pour le moment cela n’est rien
Sentez en vous monter la peur
A l’appréhension du voleur de pêché
Regarde dans les yeux des autres la frayeur
Qui amplifie car tôt ou tard vous serez damné
Le 02/03/07
Cédric B.